« L’impossible n’existe que parce que nous n’essayons pas de le rendre possible »
Avec chaque livre, chaque expédition de Mike Horn, j’ai eu l’impression de voyager en même temps et de vivre les mêmes sensations de froid/de chaud/ de douleur /de joie, que ce soit pendant ses expeditions dans la jungle amazonienne ou au cercle polaire.
J’hésite encore entre ce que j’ai aimé le plus dans ses récits :
Son humilité face à la Nature :
On a beau être un alpiniste, un aventurier intrépide, on ne sera jamais meilleur que la nature.
Chaque décision engage la vie.Il faut être capable de faire le choix décisif, en lisant un bulletin météo, devant un mur de glace ou face à un ocean de nuages.
L’homme ne peut pas vaincre la montagne.La montagne se contente d’offrir un paysage.Et c’est à nous de savoir si les conditions sont suffisantes.Ce n’est pas la montagne qui est sauvage, c’est l’homme bien souvent, qui projette sa face sombre sur les sommets…
Je sais que la nature est la plus forte.Le seul moyen de l’affronter avec une chance de survivre est de la respecter…pour qu’elle me respecte à son tour.
Son courage d’affronter ses peurs et la perseverance d’aller vers l’accomplissement de ses rêves:
Je teste mon endurance, et je sens, mystérieusement, que cet effort me met en contact avec la nature, me fait aller à l’essentiel de l’humain.
Si un rêve ne me fait pas peur, c’est qu’il n’est pas assez grand.
Comme chez la plupart des gens, la peur, chez moi, est un garde-fou, un système d’alarme qui démultiplie ma concentration.
Il faut de l’endurance, de la volonté, du courage.Mais aussi de la peur:celle-ci preserve.
Chacun de nous, dans sa vie, a son propre K2 à gravir.Si on ne rate rien, et qu’on prend les bonnes decisions, on peut trouver les solutions.L’important c’est d’essayer, de ne pas rester sur un échec.
Pour moi, l’anniversaire, ce n’est pas seulement une fête de naissance.C’est le rappel que tu as une année de moins pour realiser tout ce qu’il te reste à faire.
Les épreuves ne font que renforcer ma determination, et meme si je navigue à vue, j’ai conscience que la vie est dans le mouvement.Si je me coupe de cet elan fondamental quelque chose d’essentiel me manquera.
Sa valeur « simplicité » :
On peut sauter plus haut, aller plus loin, montrer plus de courage, élever le niveau d’endurance, mais il ne faut jamais, jamais, oublier d’être simple.
Réduire la complexité est la condition de la survie ; plus on s’encombre, plus on se leste, plus on a du mal à avancer.
Du point du vue santé, je trouve impressionnant comment Mike pousse les limites et les capacités de son corps le soumettant à des conditions de temperatures extremes, d’humidité, de fatigue, de faim.
Ça booste, ça motive, une source d’inspiration précieuse.
Garder les pieds sur terre pour pouvoir toucher les étoiles